2020, quelle année pour votre épargne ? votre patrimoine ?
Actions :
Selon les experts, 2020 devrait être l’année du retour de la croissance des bénéfices des entreprises au niveau mondial. Cependant, une partie de cette croissance a déjà été anticipée sur les valorisations des actions en 2019, et le soutien des banques centrales ne sera pas aussi puissant que l’an dernier.
Il faut donc bien respecter votre profil investisseur et ne pas se surexposer au marché actions, sans pour autant le délaisser car il y a encore des opportunités à saisir.
Les marchés en 2020 seront sensibles aux évènements suivants :
- – Brexit le 31/01/2020 début des négociations de sortir avec l’Europe jusqu’en décembre
- – Élections américaines en novembre 2020
- – Perturbations géopolitiques (Iran, « guerre » économique USA/Chine, évolution des manifestations à Hong-Kong, …)
- – Le niveau des bénéfices des entreprises qui devra être au moins au niveau anticipé
- – L’impact des taux négatifs sur l’environnement bancaire et sur les assureurs qui vont avoir du mal à honorer leurs rendements sur le fond euro notamment.
Alors, on est au plus haut de la bourse ? si l’on s’en tient aux statistiques, depuis 1979, quand la bourse française a progressé de plus de 25% sur un an, elle a baissé l’année suivante dans 36% des cas, et continué à monter dans 64% des cas ; Donc statistiquement la réponse est NON, nous ne sommes pas au plus haut.
Comment investir en actions dans ce contexte ? Il faut diversifier géographiquement les portefeuilles action, et diversifier également votre patrimoine (actions, obligations, trésorerie, immobilier), en tant que client VIP, toute l’équipe du cabinet est là pour vous aider à faire ce travail.
Obligations :
Il ne devrait pas y avoir de hausse de taux de la part des banques centrales (FED et BCE), cependant, même si cette hausse devait avoir lieu, à partir du moment où elle serait progressive l’impact sur les marchés devrait être négligeable, par contre en cas de hausse rapide, les marchés pourront réagir violemment, ce support d’investissement est toujours préconisé sur le moyen terme, mais à court terme attention aux éventuelles secousses !
Taux et crédits immobiliers :
Une légère remontée des taux a été constatée depuis octobre 2019, si le rythme de la hausse est « doux » tout ira bien, par contre, une hausse rapide aurait pour effet de « désolvabiliser » de nombreux ménages acquéreurs, ce qui serait très mauvais pour le marché immobilier.
immobilier :
le marché est soutenu par le niveau des crédits immobiliers très bas, et le sera encore en 2020, si confiance des ménages perdure, les transactions et les prix devraient se maintenir à des niveaux élevés, l’inconvénient est que le rendement continuera de baisser car les loyers eux ne montent pas aussi vite que les prix. La fiscalité des loyers est toujours aussi pénalisante, il faudra prendre soin de bien choisir votre investissement et la fiscalité qui va avec. Le cabinet peut vous aider en effectuant une recherche de biens immobiliers et étude de revenus fonciers sur mesure, pensez à nous contacter !
Le marché du neuf, est toujours aussi dynamique grâce aux dispositifs de défiscalisation tels que le Pinel, qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôts allant jusqu’à 63 000€ sur 12 ans en investissant dans l’immobilier neuf.
Pour l’immobilier ancien, aucun nouveau dispositif particulier n’a été mis en place pour 2020, cependant, il est intéressant pour les propriétaires bailleurs de vérifier si le régime fiscal de leurs locations est le plus approprié.
Les matières premières :
Le pétrole devrait voir ses cours relativement stables du fait d’une production mondiale qui permet de répondre à la demande qui elle aussi est stable, car la croissance mondiale est positive mais modérée. Seules la géopolitique et des anticipations économiques erronées pourraient venir fausser ce scénario et faire fluctuer plus ou moins fortement le cours du baril.
Concernant l’or, il joue toujours son rôle de valeur refuge ; en cas de baisse des marchés boursiers, son prix devrait s’apprécier, et il continuera, comme en 2019, à bénéficier du flux des investisseurs qui cherchaient la sécurité des obligations. Méfiance tout de même car nous sommes proches des plus hauts que nous avons connu lors de la crise boursière de septembre 2011.



